harmony m. evans.
 | | Sujet: (validée) — harmony Dim 10 Mai - 19:28 | |
|
HARMONY MILLIE EVANS
« Lost and insecure, you found me ,lying on the floor, surrounded ; Why'd you have to wait? ; »
| Prénom(s): Harmony Millie
Nom: Evans
Âge & Année: 19 ans -- 1ère année d'études
Date & Lieu de Naissance: 30.05.1990 -- Sacremento, CA
Etude: Médecine
Orientation Sexuelle: Hérérosexuelle |
I AM WHAT I AM DUDE
.
- Bonjour Mademoiselle, asseyez-vous, je vous en prie.
« Merci », répondit-elle, hochant la tête en guise de salutations. Harmony avait dû se lever tôt ce matin là. Comme chaque année, les premières années devaient obligatoirement passer une visite médicale, et rencontrer ainsi un psychologue, même s'il n'y a aucun problème chez la personne. Il s'agit simplement d'une visite de routine, histoire de mieux connaitre les étudiants, de voir à quoi ils ressemblent, quelles sont leurs attentes par rapport à leurs études, si leur environnement privé est adéquat pour travailler etc. Une visite, parmis tant d'autres, que les étudiants plus vieux ont passé avant elle, et dont les prochains devront se rendre également. Harmony n'aime pas parler de sa vie privée comme ça, à un(e) inconnu(e). Elle n'aime pas déballer sa vie, comme ça. Beaucoup de gens ne doivent pas aimer cela, c'est bien connu. Il y a assez de gens qui se font photographier, dont la vie est étalée dans les journaux ; vous croyez que ça les amuse ? Certains en profitent, histoire de faire se faire vendre. Mais ce n'est pas le cas d'Harmony. Parler de soi a toujours été quelque chose qu'elle ne supporte pas, ou très peu. La jeune fille reste pudique quant à ses états d'âme passagers. Que ce soit à sa meilleure amie, à sa grande soeur, ou à ses autres amis proches, elle ne se déballe pas complètement en un seul trait. La jeune fille prit place devant le bureau en bois massif que possédait le médecin assis en face d'elle. Elle était intimidée ; ne la connaissant pas, et se submergeant de questions par rapport à elle. C'était une femme d'un certain âge, plutôt sympathique aux premiers abords. Une de ces médecins, qui, habituellement, vous met tout de suite en confiance, mais Harmony maintenait quelques réserves. - Très bien. Alors, je suis psychologue, comme vous vous en doutiez, et je désirerais savoir tout ce qu'il y a à savoir sur vous. Harmony ne savait pas où regarder. La phrase que venait de lui déclarer le médecin la laissa bouche bée, ne sachant quoi dire, quoi répondre. - Oh, ne faites pas cette tête. Je veux vous écouter, comme une amie, ou un journal intime, ou quelque chose de semblable, à qui vous vous présenterez ; vous, votre famille, votre entourage, votre personnalité, vos envies, vos angoisses... Vous voyez ? Je ne vais rien écrire nulle part, rassurez-vous. C'est complètement confidentiel. En fait, mon rôle est de déceler, en vous, comment vous pourriez vous conduire, via votre personnalité, ou votre caractère, par rapport à vos études. Ainsi, en vous connaissant davantage, je pourrais vous aider pour quelconque problème que vous pourriez rencontrer. Vous voulez essayer ? Le médecin prit la main d'Harmony, en souriant ; elle essayait de la rassurer le plus possible. Cette femme n'allait tout de même pas divulguer quelconque informations sur la jeune fille, à qui que ce soit. Il s'agit juste d'une prise de contact que Harmony, la connaitre davantage, pour ainsi trouver un moyen d'adopter un comportement convenable via ses études, ses projets. - Alors, pour commencer, je voudrais que vous vous présentiez -- votre nom, age, d'où venez vous, votre famille, vos frères et/ou soeurs .. Détendez-vous..
« Hum, alors je m'appelle Harmony Millie Evans.. euh... Je vais bientôt avoir 19 ans, à la fin du mois de mai. Je viens de Sacramento, en Californie, où ma famille réside toujours d'ailleurs. J'ai une petite soeur de 5 ans de moins que moi, qui a donc 14 ans. Je suis des études de médecine ici, à Brownsville, parce que j'aimerais devenir chirurgien, mais je ne sais pas quelle spécialité encore... » Harmony s'était détendue, riant doucement par moment. Le médecin qui l'écoutait, la regarder, riant en même temps qu'elle, histoire de la détendre. C'était un entretien tout à fait ordinaire, comme si elle se racontait dans un livre, sauf que là, elle le faisait de vive voix. - D'accord.. De toute façon, vous n'êtes qu'en première année ; vous avez tout le temps pour décider de votre spécialité. Maintenant, j'aimerais que vous me parliez de votre passé, de votre entourage, de votre enfance. Bien entendu, vous n'êtes pas obligée de rentrer dans les détails, c'est vous qui voyez.
« Et bien, j'ai toujours connu Sacramento. Ma famille y habite depuis longtemps, tout comme mes grand parents, et autres membres de ma famille. Mais, j'ai de la famille qui est à Oakland également, ainsi qu'à San Francisco.
Que dire d'autres... Mon père est avocat dans un cabinet indépendant, en Californie, et ma mère est journaliste pour le Sacramento Business Journal, où elle travaille depuis très longtemps. J'ai eu une éducation exemplaire, si l'on put dire. Certes, j'ai connu les baby-sitters, à cause des absences répétitives de mes parents, pris par leur travail, mais je les comprend aujourd'hui. Lorsque je suis devenue plus grande, plus responsable, c'était à mon tour de jouer la nounou avec ma petite soeur. Mais bon, c'est vrai que je ne m'amusais pas beaucoup en ce temps là. J'étais toujours en train de m'occuper d'elle, et moi je voulais aller voir mes amis dans la rues, comme mes voisins. Dès que ma petite soeur fut assez grande, j'ai pu me libérer davantage, et passer mon temps dehors. Nous avions des voisins supers à côté de chez nous. D'ailleurs, ils sont ici, à cette Université. Je trainais toujours avec eux ; on a fait, plus ou moins, les 400 coups quand on était petit, on ne faisait que jouer. Vous l'aurez compris, il n'y a pas si longtemps, je renvoyais une image de garçon manqué. J'étais tout le temps avec les garçons d'à côté ; que ce soit dans la rue où on habitait, ou à l'école. On était toujours fourré ensemble ; on ne faisait que rire, que se chamailler pour rigoler. Bref, de grands gamins ! » Harmony s'interrompit quelques secondes, regardant le sol, qu'elle ne regardait pas vraiment, mais plutôt, repensant à ces moments de joies, de vie, ces moments où vous pensez que tout vous est permis, que tout sera comme ça pour toujours. Vous ne vous imaginez pas grandir, avoir un coeur, tomber amoureux, ou quelque chose de plus profond. Non ; quand on a 10 ans, on se fiche de tout. Quand on en a 16 ou 18, rien n'est plus pareil. Harmony avait presque oublier la présence du médecin, et elle continua : « D'ailleurs, je me souviens d'un moment, qui a peut être été déterminant pour mes études ; je me rappelle qu'avec Max et Sebastian -- ce sont les deux fameux voisins dont je vous parle depuis tout à l'heure --, on avait joué à un jeu complètement idiot. Il y avait aussi ma soeur avec nous. On jouait à ce jeu, vous savez, le Docteur Maboul -- qui porte bien son nom, je vous l'accorde. Et, je me souviens que je ne faisais que gagner, et j'avais eu cette phrase dans la tête, que j'ai sorti : "Vous verrez, un jour, je deviendrais médecin !". C'est idiot, mais quand on y repense, c'était peut être un signe, ou quelque chose comme ça. »
- En effet, c'est amusant tout ça ! Et sinon, vous avez gardé contact avec vos amis d'enfance ?
« Hé bien, oui ; tous les deux sont à Brownsville, on essaie de se voir le plus possible. J'appelle tout le temps Max, pour lui raconter ma journée etc... Non non, on a pas perdu contact, et je crois que c'est ce qui compte. En fait, on ne s'est jamais vraiment quitté. On était ensemble en primaire, au collège, au lycée. On ne s'est pas perdu de vue. On habitait toujours la même ville, et on fréquentait les mêmes écoles. »
- Très bien. Parlez moi de vous à présent, votre caractère, votre personnalité...
« Oh euh... j'ai peur de ne pas être très objectif, mais je vais essayer de l'être... », dit-elle, riant d'un air géné.
- Je vous écoute...
« Hé bien, je sais très bien que, lorsqu'on me voit pour la première fois ; que ce soit à l'Université, ou quand je sors, et que l'on ne me connait pas, on ose pas m'approcher. J'ai une apparence froide, peut être agressive même. Mais, je ne le suis pas pour autant, bien que parfois, ça peut filer au quart de tour. Je n'aime pas trop me définir, mais je sais que j'ai un fort caractère, ou plutôt un caractère assez trempé. Je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds, qu'on se moque de moi sans raison. Je peux prendre tout au premier degré, c'est vrai, je l'avoue, mais parfois, ça peut être blessant. Et il est vrai que certaines fois, je ne sais pas si c'est une boutade, un jeu, ou si c'est la vérité, vous voyez ? C'est vrai que ce que pense les autres m'importent beaucoup, et je ne devrai pas m'en faire, et rester comme je suis. Mais, c'est plus fort que moi, et je peux répondre à toute vitesse, ce qui peut sembler comme une provocation qui peut s'engendrer par un conflit.
Il m'arrive aussi d'être lourde ; avant je passais mon temps à taquiner mes amis, me moquer d'eux ; en gros j'adoptais une attitude de casse-cou, de garçon manqué finalement. Toujours à faire l'idiote, à faire mon interessante. J'ai appris à me calmer, evidemment. Mais, j'aime toujours taquiner les gens, les surprendre etc.. C'est comme ça. Sinon, je suis une fille, je pense, sympathique, abordable, plutôt sociable. Je suis une fille avant tout, qui a un coeur fragile, comme beaucoup je pense. C'est pas parce que j'apparais comme quelqu'un de masculin, ou de rentre-dedans, que je n'ai pas ce petit côté fleur bleu, pudique, sensible en moi. »
- Parfait... Il est vrai que chez certaines personnes, prendre une apparence plutôt, courageuse, rigide, cache certainement une grande sensibilité au fond. Vous m'avez tout à fait l'air sympathique, drôle, très sociable. Mais, votre sensibilité peut vous jouer des tours, et vous pousse ainsi à parler ou à agir sans véritablement réfléchir.
« Oui, et même en étant blesser par quoi que ce soit de complètement absurde, je peux à mon tour blesser les autres, en envoyant des piques ou des choses qui peuvent leur faire mal quelque part.. »
- Oui, tout à fait !
« Vous voudriez savoir autre chose ou...? »
- Et bien, ça m'ira pour le moment. N'hésiter pas à revenir si vous avez des questions précises sur vous, votre santé, votre entourage, ou si vous avez des angoisses, comme à l'approche des examens, ou si vous avez d'autres interrogations, comme sur la sexualité...
« D'accord ! Merci beaucoup ! » Harmony se leva de son fauteuil, dans lequel elle venait de résumer, en quelques phrases sa vie. Elle commença à se diriger vers la porte du bureau lorsque le médecin l'interpella : - J'allais oublier... Lorsqu'on se montre tel que vous me l'avez décrit, vis à vis d'un entourage précis, il se peut qu'on ait quelque chose à cacher envers cet entourage, quelque chose que l'on ne veut pas avouer, ou quelque chose qui peut vous sembler improbable... Et ça peut ne pas être récent ! Harmony regarda le médecin d'un air interrogé, mais également géné. Elle ne s'étala pas davantage, et ne prononça qu'un seul dernier mot, avant de partir :
| |
|
Accueil 
}
